Journée récréative du 18 septembre 2022

Challenge Jean-Pierre COROIR

Suite au succès de sa journée récréative de septembre 2021 ; le conseil de section décida  la reconduction de cette formule pour 2022.

 Basée sur la convivialité (comme toujours), le partage (du repas entre autres, sous le format-type de l’auberge espagnole).

Il est aussi décidé que cette journée récréative sera dédiée à la mémoire de notre ancien Président Jean-Pierre COROIR (P59). Le meilleur hommage que nous puissions lui rendre n’est-il pas, en effet, de faire la fête en son honneur ? Afin de donner à cette célébration une réalité tangible, deux actions concomitantes vont être menées. D’une part, inviter à la fête Chantal son épouse, Sandra et Audrey, leurs filles, Michel son frère jumeau et tous les membres de sa famille qui souhaiteront être présents. La même invitation sera en outre transmise aux médaillés militaires de la 149 eme section, dont il fut le président, et à ses proches amis de La Chapelle-des-Pots. D’autre part, créer un challenge à son nom, qui verra le vainqueur des jeux de l’après-midi recevoir le trophée JP COPOIR. Régulièrement remis en jeu à l’occasion de manifestations futures, il pérennisera notre volonté de maintenir vivant le souvenir de Jean-Pierre.

Rendez-vous est donc pris pour le 18 septembre à Plassay, commune on ne peut plus accueillante qui a, sur sollicitation de son conseiller municipal Alain CLAUDON (P80), accepté de nous recevoir pour la deuxième année consécutive.

Contrairement à l’année précédente, une météo radieuse va nous permettre de profiter pleinement des espaces verts qui entourent la salle des fêtes. La participation, en hausse très significative, se monte à soixante-seize inscrits. La famille de Jean-Pierre, sensible à notre invitation a fait le déplacement en nombre. Nous sommes ravis et honorés d’accueillir Chantal, Audrey, Michel (P59) accompagné de sa fille Annie, Simone, l’une de ses sœurs et son mari Claude, et Jean-Louis son cousin. L’émotion palpable des premiers instants, laissera rapidement place à la joie des retrouvailles pour les uns et au plaisir de faire connaissance pour les autres.

Chantal et la famille de Jean-Pierre au complet

Une chose est sure, nous ne mourrons pas de faim ! Mais, avant de partager les mets fort appétissants qui nous attendent, Maurice TOUMIT (P45), en ouverture à l’apéritif, remercie la famille et tous les proches de Jean-Pierre, médaillés militaires et anciens voisins, de leur amicale présence. Il souhaite la bienvenue et une bonne journée à tous les participants (voir allocution ci-jointe). Il en profite pour mettre à l’honneur Patrick LE FORESTIER, déjà membre sympathisant de la section qui vient de prendre du galon en étant admis comme membre sympathisant de l’AETA (suivant la tradition il ira chercher son insigne au fond de son verre). Puis il présente Alain JAUBERT, issu de l’Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte de Saint-Mandrier, donc arpète de la Marine, qui a servi de 1980 à 1987 sur la base de Cognac, et dont le conseil a retenu la candidature comme membre sympathisant section.

PDF de l’allocution du président de section     —->  18-09-22 Allocution du président

A l’issue du repas, Michel, qui s’excuse de devoir nous quitter avant la fin de la journée, se fait l’interprète de la famille, pour nous dire combien ils ont été sensibles à notre initiative et pour nous assurer que cette journée s’inscrit parfaitement dans la mentalité et l’état d’esprit arpètes prônés incessamment par son frère. Moment de vive émotion, … vite camouflée derrière une ovation générale et un ban des aviateurs.

Les remerciements de Michel (P59)

Christophe CHOSSENOTTE (P107), nous présente alors le déroulement des jeux. Ceux-ci ne requièrent aucune qualité particulière … ! Si vous savez faire preuve d’attention,  d’adresse, de concentration, de doigté, de mémoire, de souplesse, de self-control, de qualités gustatives, d’astuce, d’engagement, de maîtrise de votre souffle, de volonté  etc. , vous avez toutes les chances de gagner ! Plusieurs phases éliminatoires nous conduiront jusqu’à la finale. Celle-ci consacrera le premier vainqueur qui verra son nom inscrit en tête du trophée Jean-Pierre COROIR.

Naturellement le jury est souverain et ses décisions sont irrévocables !  

Tous les présents sont invités à participer, et ils participeront en nombre.

Place aux jeux ! Notre comité d’animation, Maxime BADAUD (P84), Christophe CHOSSENOTTE (P107), Patrick LE FORESTIER (sympathisant national), et Dominique MAZAUDOU (P66), prend le contrôle des évènements. Avec peu de moyens mais beaucoup d’imagination ils nous ont concocté des épreuves aussi variées qu’amusantes à affronter. Il faudrait un talent que je n’ai pas pour retranscrire fidèlement l’ambiance de fête, la bonne humeur et les rires qui ont accompagné les concurrents tout au long de leurs parcours. Ma transcription sera donc, je le crains, beaucoup plus proche du reportage sportif que du commentaire festif.

« Hé oui, mon cher Michel, … ce ne sont pas moins de quarante et un candidats très déterminés qui se présentent sur la ligne de départ ! Ils vont tout donner sur ce triathlon de la première phase éliminatoire pour avoir une chance de continuer l’aventure ! »

– Le « ripage » de six écrous de taille et de poids différents, sur une planche horizontale graduée, afin d’engranger un maximum de points, demande à chaque lancer d’analyser l’évolution de la situation sur la planche, et de contrôler la puissance du jet (fonction de la taille et du poids de chaque projectile). 

Le ripage d’écrous

– Le lancer de joncs fermés, très légers, pour encercler des piquets de différentes valeurs posés à quelques mètres sur le sol, nécessite une attention aigue des conditions aérologiques afin d’éviter les sautes de vent assassines qui feront dévier le projectile au dernier moment.

– La dégustation et la reconnaissance « à l’aveugle » de quelques fromages à pâte cuite français (bien de chez nous !) nécessite une concentration énorme afin d’analyser les différents paramètres d’identification (couleur, texture, parfum, goût …).

Pour les vingt candidats retenus à l’issue de ce triathlon, la deuxième phase éliminatoire va leur imposer de faire appel à leur mémoire immédiate.

– Sur chacune des planches qui leur sont proposées figure la reproduction de dix fanions de promotion disposés de façon totalement aléatoire. Après le choix de l’une des planches le concurrent dispose de 30 secondes pour l’examiner en détail et mémoriser les emplacements de chacun des fanions. La référence étant mise hors de sa vue, il ne dispose que de 30 nouvelles secondes pour restituer sur une planche vierge, avec les vignettes à sa disposition, la répartition choisie. Le nombre de points acquis correspond au nombre de vignettes placées au bon endroit ⁽¹⁾.

Les neuf compétiteurs ayant, sur cette phase, atteint ou dépassé la moyenne de 5/10 (quand même !) se retrouvent sur l’antépénultième confrontation.

– Situation de départ : des gobelets (vides) alignés à un bout de table.

– Objectif à l’arrivée : dans un temps limité, transférer et empiler le plus grand nombre possible de gobelets à l’autre extrémité de la table.

–  Tout empilement qui tombe est éliminatoire.

– Toute usage des mains est interdit. Votre outil : un ballon de baudruche ! 

– Seront qualifiés les quatre empilements les plus élevés.

Audrey et le transfert de gobelets

Nous en sommes maintenant aux demi-finales. Ce sont deux luttes face à face qui nous sont proposées.

– Le cadre : deux alignements parallèles et identiques de bouteilles d’eau.

– L’enjeu : être le premier à mettre à bas son alignement, uniquement à l’aide du seul outil autorisé. Une balle de tennis enfilée dans le pied d’un bas. Le bas est à son tour enfilé sur la tête du concurrent. C’est le mouvement de la tête dans les trois axes qui permet de guider la balle.

– Le style : libre ! 

Demi-finale gagnée par Christian ROSE

En sport, rien ne vaut une confrontation directe, et les spectateurs n’ont pas été déçus qui, au-delà de la réussite ou de l’échec de leur favori, ont pu apprécier et se délecter de styles aussi divers que surprenants. Après ces demi-finales physiquement très engagées arrive l’heure de la grande finale.

Se sont qualifiés de haute lutte, sur une compétition commencée il y a déjà plus de deux heures, Delphine CLAVAUD et Christian ROSE tous deux proches amis de Jean-Pierre.

Cette finale est, elle aussi, une épreuve à confrontation directe. Elle reprend le cadre et l’enjeu des demi-finales. Seul l’outil évolue. Le bas est remplacé par un collant et le joueur se doit donc de contrôler désormais la trajectoire de deux balles et non plus d’une seule. L’expérience a montré toute la difficulté de l’exercice, chaque balle virevoltant à sa guise indépendamment de l’autre, mais venant parfois s’y accoler pour former une jolie torsade.

A ce jeu, c’est Delphine qui fait preuve de la meilleure maîtrise et qui franchit en première place la ligne d’arrivée. Elle a bien mérité les acclamations d’un public autant admiratif qu’enthousiaste. Notre premier vainqueur est donc une première « vainqueure« , ce dont nous en sommes particulièrement heureux et fiers.

Le trophée Jean-Pierre COROIR, sanctionnant sa victoire au premier challenge du même nom, lui est remis par Christophe CHOSSENOTTE, l’un des artisans de la compétition, mille mercis à eux quatre pour leur créativité et leur engagement, et maître de cérémonie de cet après-midi de bonheur.

Remise du trophée JP Coroir à Audrey

L’objectif de rendre hommage à notre ami au travers d’une fête qu’il aurait certainement appréciée nous paraît avoir été atteint, et sans doute bien au-delà de nos espoirs les plus utopiques.

Si les bienfaits du rire sur la santé sont aussi avérés que certaines études scientifiques tendent à le prouver, nous avons sans aucun doute, le 18 septembre, bénéficié d’une cure gratuite de remise en forme. C’est pourquoi nous espérons nous retrouver, encore plus nombreux, pour une nouvelle cure de jouvence, le 27 novembre à l’occasion de la Saint-Eloi.

(1) Avis personnel sur cette épreuve

Bravo pour avoir fait ce lien entre nous et les différentes promotions de l’école, mais, je m’insurge contre cette  épreuve que je juge discriminatoire ! Faire appel à la mémoire immédiate des plus anciens, quand on sait combien elle devient volatile à partir d’un certain âge, est une ineptie qui fait la part trop belle aux plus jeunes. Où est l’égalité des chances … ? Et je ne dis pas cela parce que je m’y suis fait éliminer !

Henri BOURGET (P35)