Aujourd’hui, la classe 6 pleure son camarade Denis PENALVER (P63) décédé le 11 mars d’une crise cardiaque.
C’est Fredo – Frédéric Panier – qui nous apprend la triste nouvelle, alors que je suis en train de revalider les coordonnées de tous nos camarades de la classe que j’espère retrouver lors d’un prochain rassemblement de la P63.
Denis, c’est un 6 janvier 1970, il y a un peu plus de 50 ans, que nous avons fait ta connaissance, et que les chambres 26, 27 – la tienne ! – et 28 du T6 ont résonné de ton sympathique accent toulousain et rayonné de ta gentillesse. Que de souvenirs de batailles rangées entre la 27 et la 28, avec parfois le concours de la 26 ! De fêtes dans la cave, de rentrées de Pons le dimanche soir (il y a prescription !) et de tant de bons moments partagés durant ces 2 années… Et puis nos chemins se sont séparés, chacun partant de son côté, mais les liens d’amitié qui se sont créés à Saintes sont et resteront, quoiqu’il arrive.
Alors il y a eu ce premier rassemblement en 2000, ou le « service pension » nous a gratifié d’une entrée en scène colorée et joyeuse. Il y a eu ce second rassemblement en 2010 à l’issue duquel tu nous écrivais : « C’était vraiment très sympa de se revoir ce samedi 04 septembre 2010 à Saintes. Et si certains de la classe 6 étaient déjà là, il y a 10 ans, j’ai été très heureux d’en retrouver d’autres. Mais comme dit Riton, si on maintient le rythme des rassemblements à tous les 10 ans, la prochaine fois, les survivants viendront avec les déambulateurs!
Ce serait bien d’augmenter la fréquence de nos rassemblements… ». Faute d’avoir suivi cette belle proposition, nous étions dans l’attente de te revoir, une fois encore, pour fêter en juin prochain nos 50 ans de lien.
Alors, mon camarade, tu ne seras pas là, et comme l’écrivait Saint-Exupéry, nous n’entendrons plus ton rire ni le chant de ton accent. Mais crois-moi, tu seras là, dans nos coeur, avec Piou – Jean-Pierre Trévisan – qui t’a précédé d’un an presque jour pour jour, de Jean-Pierre Cardinal et Rousseau qui eux nous ont quitté il y a bien longtemps, et ensemble, avec Jo, Fredo, Raymond la science, Guy, Jésus, Patrick, Alain, Riton, Paco, Bernard, Joël, les autres que je cherche encore à joindre et Pierre probablement par la pensée, nous boirons à cet attachement qui nous lie si fort, et dont Jo me disait récemment qu’il sera toujours là.
Nous avons aussi une pensée pour son épouse, Folke et pour sa famille qui perdent là un être cher. Soyez assuré de toute notre compassion.
Au revoir camarade, et garde nous une place à ta table, au paradis des arpètes.
Jean-Claude Flanet (P63 – Cl6)